jeudi 22 octobre 2009

Deux rendez-vous autour des régionales 2010

Deux rendez-vous politiques ce Week-end qui concernent les prochaines élections Régionales:


l'une à l’invitation des EluEs Alternative Citoyenne au Conseil Régional autour de la démarche du Front de gauche :

Réunion pour lancer le travail d’une Coopérative d’Idées pour l’Avenir de l‘Ile de France
Samedi 24 octobre 2009
de 9 h 30 à 12 h
A l’AGECA
177 rue de Charonne – 75011 Paris M° Alexandre Dumas (Ligne 2) ou Charonne (Ligne 9)

Proposition à celles et ceux que l’animation de cette démarche intéresse de lancer ce travail le samedi 24. Déterminer les axes et les formes avec l’objectif de contribuer au mieux à la réussite d’une liste de rassemblement de la Gauche de transformation sociale et écologique.

A l'inititative de Claire Villiers, Jean Brafrman, François Labroille




L'une autour de la démarche d'Europe Ecologie-Les Verts :

Convention programmatique Les Verts/Europe Ecologie régionales 2010
Samedi 24 octobre 2009
de 14:00 à 18:15
CFDT 2 bd de la Villette - Paris
Métro Belleville

Cette rencontre permettra d’échanger sur les grandes orientations et propositions du programme.
Ce programme doit traduire le projet pour la région Ile de France, et être une expression de la diversité des attentes et des engagements associatifs, syndicaux, professionnels. Cette journée sera l’occasion de la première grande rencontre entre militants pour le rassemblement des écologistes en Ile de France depuis les élections européennes.

Infos: http://idf.lesverts.fr/article.php3?id_article=1658

samedi 17 octobre 2009

6 Heures pour le Climat et la Justice Sociale



http://climatjustice.org/


Le Samedi 24 Octobre à partir de 14 h 30,
Espace Reuilly, 21 Rue Hénard, 75012 Paris


M° Montgallet (Ligne 8) ou Dugommier (Ligne 6)

Nous ne sommes plus qu’à quelques semaines du sommet international de Copenhague (7 – 18 décembre 2009) sur le changement climatique. Ce sommet engage l’avenir de tous et toutes puisque des décisions qui y seront prises dépendra l’avenir de la planète et ses habitants : soit un accord égalitaire et solidaire sera adopté, à la hauteur des enjeux, soit les inégalités et les crises iront croissantes.
Dans le même temps, les débats que nous connaissons sur la taxe carbone, le fret ferroviaire ou le rôle des services publics – comme la Poste – dans l’aménagement du territoire montrent que la justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en oeuvre.

Le collectif Urgence Climatique Justice Sociale organise donc une après-midi de débats, stands et projection de film pour débattre de ces enjeux.

Interventions de représentants de pays du Sud, de négociateurs internationaux, de représentants associatifs, de syndicalistes, etc…

Réservez d’ores et déjà votre Samedi 24 Après-midi !
Vous les retrouverez aussi sur http://climatjustice.org/

A l’initiative de : Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l'Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid), Comité Pérou, Compagnie NAJE (Nous n'Abandonnerons Jamais l'Espoir), Confédération Paysanne, Ecorev', Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), Institut Européen de Recherche sur la Politique de l'Eau (IERPE), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mouvement de la Paix, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples), MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Action Climat (RAC-F), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de- France, Zone d'Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par : Alter Ekolo, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Jeunes Verts, Les Alternatifs, LesVerts, Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Utopia

vendredi 16 octobre 2009

Soutien à des travailleurs sans-papiers à Boissy-Saint-leger


Nous relayons cette déclaration de soutien du Parti de Gauche en faveur des travailleurs de l’entreprise Derichbourg en grève pour leur régularisation.

Depuis lundi 12 octobre, 17 salariés de l’entreprise Derichbourg à Boissy St Léger sont en grève illimitée pour obtenir la régularisation de leur situation, avec le soutien de leurs organisations syndicales.
Ce nouveau mouvement revendicatif s'inscrit dans la continuité de celui qui a eu lieu en juin 2008 et qui exigeait que ces travailleurs qui participent à la solidarité nationale par leurs cotisations et leurs impôts et qui sont privés de la plupart de leurs droits sociaux, soient régularisés.
A cette époque, le ministre de l’immigration, Brice Hortefeux, avait accepté le principe de régulariser les « salariés qui rentraient dans la liste des 150 métiers déclarés déficitaires en emplois pourvus ». Le nombre de 2500 régularisations était annoncé.
Or, depuis un an, les engagements sont loin d’avoir été respectés puisque des centaines de travailleurs se retrouvent dans la même situation. Le gouvernement refuse toujours d'entendre ces revendications et s'entête dans sa politique sécuritaire et anti-immigrés. Il multiplie les obstacles à la régularisation et bafoue l'égalité de traitement au sein de la République en appliquant des critères différents selon les préfectures, les entreprises, les nationalités ou les professions.

Le Parti de Gauche, ses élus dont le conseiller général du canton de Boissy St Léger, Joseph Rossignol soutiennent les grévistes et demandent la régularisation immédiate des travailleurs sans-papiers en grève, et reprend à son compte l'exigence d'une circulaire de régularisation des salariés sans-papiers récemment formulée par 11 organisations syndicales et associatives[*].
*] . Courrier du 1er octobre 2009 à François Fillon, signé par: CGT, CFDT, Union Syndicale Solidaires, FSU, UNSA, Ligue des Droits de l'Homme, Cimade, Réseau Éducation Sans Frontières, Femmes Égalité, Autremonde, Droits devant!!

Le 16 octobre 2009

Après la crise : le bal des hypocrites ?


Une initiative de Gentilly à gauche Autrement : association membre du réseau Gauche Citoyenne



Bien connaître la nature de la crise,
Bien en mesurer l’ampleur et les conséquences.


CONFERENCE DÉBAT avec Thierry POUCH,

Economiste au Laboratoire Organisations Marchandes et Institutions, Université de Reims


Le mardi 20 octobre 2009 à 20 h 30
Salle Familiale Maurice BAQUET
76 Avenue RASPAIL à GENTILLY



Dans le cadre des conférences organisées par Gentilly à Gauche Autrement

Le thème de la conférence sera donc le suivant :
Bien connaître la nature de la crise et, par conséquent, bien en mesurer l’ampleur et les conséquences.


Nous partirons de la surface des évènements (la sphère financière, qui a servi de détonateur) pour aller au coeur du problème et montrer que la crise est celle : d’un régime incapable d’assurer un développement harmonieux de la société et de répondre à ses besoins (stagnation des salaires, inégalités croissantes, pillage du tiers-monde), d’un régime qui démantèle les services publics pour les livrer au marché, d’un régime qui a conduit l’économie entière dans la course aux superprofits financiers.


Face à l’approfondissement de la crise, les licenciements se multiplient, les profits continuent et les plans de relance paraissent dérisoires.
La lutte contre les conséquences désastreuses de la crise doit passer par la reconquête du terrain perdu dans la bataille des idées.

La concurrence, le marché, l’individualisme, la recherche du profit comme seul moteur de toute activité : ces valeurs qu’on nous impose depuis tant d’années se révèlent dévastatrices.


Plus que jamais, c’est le moment d’affirmer les valeurs collectives d’égalité et de justice

Pour clarifier nos idées et imposer d'autres choix de société, nous avons besoin
de comprendre et de débattre.

Redonnons du courage à l’engagement.



Contact :
Gentilly à Gauche Autrement
8, rue du Président Wilson,
94250 Gentilly,
Email : gentillyautrement @voila.fr

jeudi 15 octobre 2009

Le "Grand Paris" des citoyens: différents points de vue


Pour alimenter les débats au sujet du "Grand Paris" voici trois positions divergentes notamment sur les approches citoyennes et démocratiques :




une de Serge Depaquit, Vice-président de l'Adels ( Association pour la Démocratie et l'Education Locale et Sociale). Voir le texte ci-dessous


Une de Daniel Breuiller: Maire d'Arcueil


Une de Stéphane Gatignon: Maire de Sevran:




Contribution de Serge Depaquit:
LE DEBAT DU GRAND PARIS:QUELLE PLACE POUR LE CITOYEN?

Le citoyen sera-t-il observateur ou acteur de la mise en dynamique du projet Grand Paris? Force est de constater que la question n'est pratiquement jamais posée en dépit de l'existence de très nombreuses contributions consacrées aux enjeux d'un tel projet. Pourtant les conséquences sociales et environnementales d'une telle mutation urbaine seront extrêmement prégnantes sur la vie de chacun, aussi sommes-nous confrontés à un choix démocratique majeur: définir les espaces publics susceptibles de permettre l'expression d'une parole citoyenne. Il est vrai que l'échelle territoriale concernée implique de sortir des idées reçues en matière de démocratie dite participative qui ne trouverait ses moyens de réalisation qu'à l'échelle de la proximité territoriale.
La démocratie est aujourd'hui confrontée à l'éclatement des lieux de la décision dans l'emboîtement des échelles territoriales, ce qui suppose de repenser les moyens de sa réalisation. A l'emboîtement territorial doivent correspondre des citoyennetés emboîtées, les forums sociaux en sont d'ailleurs une des formes d'existence. La notion de proximité ne saurait se réduire à la proximité de terrain. Nombre de questions qui ne relèvent pas de celle-ci sont cependant vécues comme très proches des préoccupations de chacun, la crise mondiale actuelle en fournit d'ailleurs de nombreux exemples. Un imaginaire collectif porteur d'une proximité d'intérêt relative aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux a pris corps à travers les mutations du monde actuel, la place médiatique prise par les mobilisations alter mondialistes en est le plus vivant exemple.

DEMOCRATISER LA DECISION
Telle est bien la question cruciale qui émerge de la crise actuelle de la pratique démocratique. La prise de distance avec la participation électorale d'une fraction importante du corps social, notamment dans les couches populaires (39% d'abstention lors des récentes municipales dans les communes de plus de 3500 habitants), témoignent de l'urgence d'un profond renouvellement démocratique. Le débat autour du GP pourrait être l'occasion d'un certain nombre de démarches innovantes posant clairement la question de la place et du rôle du citoyen dans l'élaboration d'une réforme urbaine de grande ampleur.
Il est certain qu'on ne s'approprie un territoire qu'à condition que celui-ci soit porteur d'intérêts communs construits et reconnus par l'usage du temps; Nous n'en sommes réellement pas là en ce qui concerne le GP, aussi faut-il poser autrement la question de l'émergence d'une appropriation citoyenne des enjeux. C'est à l'étape actuelle le débat autour des contenus, sociaux et culturels que peut se construire ce nécessaire lien civique.
Le fait que le débat politique autour du GP commence à occuper la scène publique contribue certes à susciter les questionnements, mais l'espace public nécessaire au débat ne prendra corps qu'avec l'expression des enjeux d'une dynamique de changement social liée à la perspective du projet. A cet égard la proposition de la tenue d'un "forum social Paris Metro" devrait être largement soutenue pour devenir une étape majeure du débat démocratique. Une première urgence consiste en effet à développer la coopération entre tous les acteurs de la société civile (associations, syndicats, etc…) afin que se précisent les enjeux susceptibles de donner sens à la perspective du GP.
Il devrait être évident qu'on ne construira pas avec succès un projet aussi vaste et aux conséquences aussi fortes sur la vie de chacun sans que ces légitimités citoyennes soient quelque part intégrées au processus décisionnel du GP. La société civile, forte de son indépendance, possède en effet une capacité d'approche et de mobilisation du corps social qui sont essentiels à la qualité de l'action publique.
Plusieurs initiatives en ce sens pourraient être rassemblées dans une boîte à idées collective. Ainsi serait-il possible d'établir un ensemble de constats, questionnements et suggestions compréhensibles par tous. Une telle démarche devrait s'appuyer sur la diversité des formes d'expression locales de la citoyenneté active: groupes locaux du mouvement social, associations, conseils de quartiers, conseils locaux inter associatifs, conseils de développement, etc…A partir de là des axes d'action portant sur des points essentiels pourraient être largement diffusés et mis en oeuvre afin de contribuer à l'animation de l'espace public.
Une telle démarche d'origine citoyenne devrait également s'adresser aux collectivités locales parties prenantes du projet GP afin qu'elles prennent des initiatives en faveur du débat démocratique.
Une initiative plus large pourrait même être envisagée qui consisterait à organiser une enquête participative adressée à l'ensemble des foyers concernés par le projet GP. Une telle enquête, compte tenu de son ampleur, devrait être organisée sur la base d'une coopération société civile/collectivités locales.
La mise en œuvre d'une véritable perspective de développement durable à l'échelle métropolitaine est aujourd'hui l'un des enjeux majeurs du projet GP. A cet égard c'est aussi bien dans une vision d'ensemble que dans les contenus des actions publiques que réside la clé du succès. On ne saurait en même temps concevoir le développement durable comme une affaire centrée sur le pilotage managerial. Sans une profonde compréhension dans des secteurs importants du corps social, le développement durable risque de ne constituer que la coquille vide des effets d'annonce. Développement durable et démocratie sont intimement liées et l'un n'existe pas sans l'autre pour ne fonder globalement qu'une seule démarche.
En ce sens, les agendas 21 peuvent constituer des instruments utiles parce qu'ils supposent à la fois le débat sur la transversalité des actions et l'apport de l'implication citoyenne. Des agendas 21 à diverses échelles territoriales (intercommunalités diverses et métropole) seraient certainement à mettre en œuvre dans le cadre d'une cohérence globale liée à la perspective du GP.
Au-delà de la multiplicité des champs et des opportunités d'actions, le mouvement social et citoyen doit être l'un des acteurs essentiels de la co- construction des actions publiques et de la mise en dynamique des futurs grands espaces urbains. Encore convient-il de s'en donner les moyens.

COMMENCER A PENSER UNE FUTURE GOUVERNANCE DU GRAND PARIS
Donner un contenu démocratique à la réflexion collective consacrée à l'élaboration du projet GP, c'est également dégager les prémisses de ce que pourrait être une gouvernance démocratique d'une telle entité.
Construire du lien politique c'est, au-delà des banalités de la démocratie participative, poser la question de la place du citoyen en regard de l'élaboration et de la mise en œuvre de l'action publique, donc de la conception que l'on a des processus qui conduisent à la décision. On sait (même si on le nie) que celle-ci est aujourd'hui un processus complexe de division de la décision, et le projet du grand Paris en sera par la force des choses un exemple indiscutable. Quelle est alors la place du citoyen dans ces processus liés à la décision? Il en va non seulement de la réalité de la pratique démocratique, mais également, et c'est rarement souligné, de l'efficacité de l'action publique. Le cas du grand Paris est à cet égard un terrain d'exercice remarquable et qui pose dans ses conséquences l'idée que l'on se fait de la réalisation du principe de souveraineté populaire dans un mode complexe, structuré par l'emboîtement des échelles territoriales et donc des lieux de la décision. La gouvernance des grands ensembles urbains ne pourra pas se limiter sur le plan démocratique à l'écoute dans des conseils de quartiers plus ou moins cantonnés à des préoccupations localistes. D'autres "outils démocratiques" existant ou à imaginer peuvent mieux correspondre au changement d'échelle, mais à condition que ceux-ci fassent système dans le cadre de processus conduisant à la décision.
On songe par exemple à l'existence de dispositifs d'évaluation démocratique conçus eux aussi en termes de processus (ex ante, ex tempere, ex post) pluraliste,s impliquant les acteurs de la société civile. De tels dispositifs peuvent être essentiels à la construction du jugement public si nécessaire à l'exercice démocratique. Des initiatives comme les conférences de citoyens dont la démarche et les acquis progressifs devraient être largement à diffuser peuvent également constituer de temps propres de la construction de la décision. La pratique des budgets participatifs, importante dans la phase gestion d'une métropole, pourrait dès maintenant constituer une perspective à débattre, voire même être esquissée autour des orientations financières futures du Grand Paris. Les conseils de quartier devraient également voir leur fonction préciser, par exemple autour de thèmes essentiels à l'échelle de la métropole comme les solidarités sociales, les transports, etc…
La citoyenneté à l'échelle des grands regroupements urbains exigera plus que jamais la pratique des fonctionnements en réseaux seuls susceptibles de construire les synergies nécessaires entre acteurs de la société civile et ceci quelque soit la taille de chacun. On peut en effet penser au-delà du micro, même si l'on est d'implantation très locale, mais à condition de ne pas demeurer isolé. Il se peut sans doute que la conception traditionnelle du réseau doive être à cet égard revisité.
L'affaire du grand Paris offre un terrain à explorer permettant ainsi de mieux comprendre les enjeux actuels du renouvellement de la démocratie, ce qui devrait être plus que stimulant.

S. Depaquit

mercredi 14 octobre 2009

Hommage à Jean Brugié



« HOMMAGE A JEAN BRUGIÉ »

Décédé en juin 2009, dans sa 84ème année

La famille de Jean BRUGIÉ, sa femme Hélène, sa fille Sylvie
et ses trois petites filles, Formation et Citoyenneté,
le Centre International de Culture Populaire,
la Ville d’Arcueil

vous invitent à la « soirée hommage »

le jeudi 15 octobre à partir de 19 heures
au Centre International de Culture Populaire
21 ter, rue Voltaire 75011 Paris

Cette soirée nous permettra de « revoir » Jean grâce à la projection de deux films lui étant consacrés, et d’échanger entre nous toutes et tous, nos souvenirs, nos impressions, fraternellement et en toute simplicité, deux qualités qu’affectionnait tout particulièrement Jean.

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous faire parvenir vos témoignages par écrit. Ceux-ci pourront, avec votre consentement, être exposés lors de cette soirée.


Pour tout renseignement, vous pouvez contacter « Formation et Citoyenneté »
au 01 43 79 09 23 ou par Email : contact@formationcitoyennete.org

Une confrontation sérieuse et appliquée

Un grand merci à toutes celles et tous ceux et qui ont participé aux états généraux de la Gauche Citoyenne qui se sont tenus samedi dernier.

Par la diversité de nos engagements, notre capacité à faire vivre à gauche une discussion libérée d'enjeux électoraux et de candidatures, ces états généraux ont été l'occasion de prendre part au débat autour des régionales à partir de nos expériences locales, de nos envies et de nos propositions concrètes.

Trois mois après la désignation de notre bureau, ces Etats généraux ont marqué une étape importante qui place notre réseau comme espace pertinent en faveur du renouvèlement politique et de l'expression assumée des divergences pour une gauche capable d’opposer un projet crédible et alternatif à celui de la droite.

Pour permettre à tous le monde de profiter des échanges et de ce qu'ils ont produits, nous rendrons la restitution des différents débats dans les jours qui viennent. Dans la suite, nous pourrons formaliser une charte de l'engagement citoyen comme contribution à gauche aux élections régionales.
Ci-joint le lien vers l'article que Gérard Desportes à fait sur Médiapart.fr au sujet des Etats généraux:

Rosandre VALLERAY et Imène BEN CHEIKH
Co-présidentes de Gauche Citoyenne

jeudi 1 octobre 2009

La gauche est dans tous ses états !

Tous aux Etats Généraux de la Gauche Citoyenne !

- Parce que maintenant la politique, en tout cas celle qui mérite ce nom, se pratique beaucoup en dehors des partis…
- Parce que les citoyens ont des idées, des projets et des capacités d’agir
- Parce que la gauche à besoin de citoyens, de diversité, de renouvellement et d’air frais
- Parce que le devenir de la Région et celui du Grand Paris sont l’affaire de tous


États Généraux de Gauche Citoyenne
Samedi 10 octobre 2009 à Arcueil
14h-19h
18/20 avenue du Président Salvador Allende

Autour de trois tables-rondes, des mouvements citoyens, des élus, des militants politiques contribueront au débat régional pour plus de démocratie; moins de cumul de mandats, plus de logements sociaux, un modèle de développement plus écologique, une gestion locale plus transparente, ……

Ceux qui ont annoncés jusqu'à ce jour leur participation à cette rencontre ouverte à tous :

· Des mouvements citoyens de gauche de L’Ile-de-France
· Claire Villiers, Vice-présidente "alternative citoyenne" au Conseil Régional
· Stephane Gatignon, Maire de Sevran
· Emmanuelle Cosse, membre de « Cette France là »
· Eros sana, animateur de la Zone d'Ecologie Populaire, Europe écologie
· Alain Lipietz, Ancien Député Européen, les Verts


Info: Jeanine.coutant@wanadoo.fr - Rosandre@free.fr

Rosandre Valleray et Imène Ben Cheikh
Co-présidentes de Gauche Citoyenne

mercredi 30 septembre 2009

Quand la technocratie gère la vie quotidienne des franciliens, que devient la citoyenneté ?

Et si pour une fois les élections régionales étaient l’occasion rêvée pour que la gauche francilienne innove et bouscule les vieilles habitudes mortifères. Et si pour une fois au lieu de jouer le rôle de la citadelle assiégée, la gauche francilienne sortait de son enlisement institutionnel et posait comme engagement concret la dissolution des syndicats intercommunaux. Monstres technocratiques, aux mains des accords d’appareils, gérant une partie de nos vies quotidiennes et dont une majorité de l’intelligencia politique s’efforce constamment de nous en détourner le regard.

Parce qu’aujourd’hui notre regard porte sur le devenir de la métropole parisienne qui se décide. Un texte de loi est en préparation. Une société du Grand Paris va être créée. L’Etat sera aux commandes et tant pis pour la décentralisation et l’autonomie des collectivités locales. Après tout, quelles innovations et quels rapports de force ont porté collectivement ces dernières pour imposer un autre choix ? A part des déclarations à gauche pour indiquer les désaccords sur ce projet, les propositions ont été très peu visibles et souvent portés par des élus autonomes et francs tireurs.

Demain, les collectivités vont devoir dialoguer avec une superstructure toute puissante qui confiera la réalisation des grands projets au secteur marchand réduisant un peu plus les capacités de l’intervention publique. Elles seront sans doute dépendantes des choix de cette société du Grand Paris qui décidera des financements et donc des priorités. Leurs élus se verront ainsi confisquer une part de leur responsabilité confiées par le suffrage universel.

Peut-on donner tord à l’Etat de vouloir reprendre la main lorsque les problématiques aussi lourdes que celles de transports, de logements, d’urbanismes, persistent depuis des décennies sans que se dessinent de véritables solutions. A défaut d’avoir vu émerger un nouvel espace de gouvernance démocratique adaptée à l’échelle de la métropole parisienne, l’Etat dispose lui, de tout l’espace pour pallier autoritairement aux insuffisances qui plombent la vie des franciliens.

Après tout, loin de constituer un bouleversement idéologique, la création d’une structure de type établissement public pour le grand Paris est dans la droite ligne d’une tradition francilienne bien ancrée et fidèlement perpétuée par toute une génération d’élus de droite comme de gauche. Aujourd’hui l’empilement de ces superstructures publiques tend à concentrer aux mains des intérêts privés et d’une technocratie toute puissante quelques uns des enjeux de notre métropole. Alors aucune raison de s’inquiéter si les produits bio sont si peu intégrés dans la restauration scolaire. Si l’accès à la géothermie tend à être inégalitaire sur le territoire. Si le tri et le traitement des ordures ménagères sont si peu adaptés aux logements collectifs. Si certaines opérations d’aménagements prévoient plus de construction de bureaux que de logements sociaux parce que plus rentables. Si le prix de l’eau augmente. Si les réseaux de transports en commun ne desservent pas certains quartiers, certaines villes.

Ce n’est pas une logique d’intérêt général qui l’emporte mais une logique gestionnaire qui dicte ses choix et qui renforce l’idée que la responsabilité politique est impuissante à régler les problèmes de la vie quotidienne et impuissante à anticiper les enjeux de demain.

Ces mastodontes que sont les syndicats intercommunaux influent considérablement sur nos modes de vie. Pourtant leurs capacités à prendre en compte nos besoins, nos attentes ou tout simplement à intégrer les évolutions de ces modes de vie sont réduites : nous sommes prêts à mieux trier nos déchets et à contribuer à ce qu’ils soient mieux traités, nous sommes prêts à moins utiliser notre voiture pour des transports en commun efficaces, nous souhaitons avoir accès à des énergies renouvelables pour notre consommation personnelle, nous voulons que les constructions neuves soient plus écologiques…Les mastodontes eux ne le sont pas. Qui sait qu’en dépit du Grenelle de l’environnement qui est loin d’être la panacée, ce sont encore 70% des ordures ménagères qui sont brûlées en Île-de-France ?

Il y a longtemps en fait qu’une majorité de collectivités locales et territoriales d’Ile-de-France ont confié à ces établissements publics la gestion d’un certain nombre d’activités. Ils se découpent en deux catégories : ceux qui gèrent les grands services publics liées à l’urbanisation et ceux qui gèrent en externalisation lorsque les villes ne peuvent le faire de manière autonome. Ils n’en restent tous dans leur ensemble extrêmement structurants et essentiels à notre vie quotidienne : la distribution et le traitement de l’eau potable (SEDIF), l’assainissement (SIAAP), les réseaux de communication et d’électricité (SIPPEREC) , le fonctionnement du réseau de transport en commun (STIF), la restauration scolaire (SIRESCO), la gestion du foncier (EPFR), la géothermie, l’aménagement de grands projets urbains (SADEV), le gestion des systèmes informatiques des collectivités, la collecte et le traitement des déchets (SYCTOM), l’éclairage publique…...

Motivés par le besoin de mutualiser des gestions trop lourdes et trop couteuses, les syndicats à l’échelle de la métropole parisienne sont petit à petit devenus les sous-traitants de l’action publique de proximité. Réunissant parfois des centaines de collectivités, disposant de financements conséquents et d’une capacité d’action importante. Passant des marchés de millions d’euros avec des multinationales dans des rapports de quasi-monopole et dépendances. Le tout assis sur la fiscalité locale.

Il est cependant assez préoccupant de constater qu’hormis un nombre réduit de citoyens avertis, très peu de franciliens ont connaissance non seulement de ces structures mais également de leur poids et de leur fonctionnement. Très peu de franciliens savent comment se prennent les décisions dans ces espaces où la règle de la représentation passe essentiellement par les élus locaux.

On peut rétorquer que ces syndicats remplissent des missions indispensables et que les élus qui siègent en leurs seins sont garants du respect des règles démocratique et d’une certaine transparence. Ils sont également garant du respect d’une forme déguisée de cumul des mandats puisque très souvent le droit de siéger dans ces instances syndicales leur donne droit à quelques indemnités non négligeables. Ils sont également garants d’un véritable déni démocratique puisque les décisions qu’ils prennent le sont en dehors des citoyens en faveur d’arrangements entre appareils politique. Ils sont enfin également garant de l’art de cultiver le plus petit dénominateur commun droite-gauche sur fond de gestion peu transparente des grands intérêts financiers mis en jeu par ces super structures. Les élus qui ne sont pas sous la tutelle des consignes des partis y sont contraints de se plier à l’art de la grande solitude.

En acceptant de renoncer à assumer directement certaines de leurs compétences, en confiant des activités essentielles à la seule logique technocratique et en ne posant pas le cadre d’un véritable contrôle citoyen, une bonne partie des élus de gauche de notre métropole ont finalement encouragé le retour autoritaire de l’Etat. Le terrain avait été bien préparé en somme. Difficile aujourd’hui de défendre la clause de compétences générales et les acquis de la décentralisation.

Et si finalement ces syndicats n’étaient-ils pas la meilleure preuve de l’épuisement de l’organisation institutionnelle de notre métropole, du besoin d’une nouvelle donne démocratique. Ils ont en quelque sorte préfigurée la nécessité d’une nouvelle organisation institutionnelle à la hauteur de la métropole parisienne. Une assemblée démocratiquement élue au suffrage universel, responsable et décisionnelle au nom des citoyennes et des citoyens composée d’élus qui puissent être directement interpellé par eux au même titre qu’un maire ou un député. Ce serait sans doute un progrès démocratique pour construire une métropole solidaire et citoyenne.


Rosandre Valleray
Co-présidente de Gauche Citoyenne
Conseillère municipale de Villeneuve-le-Roi

Rencontres régionales de la Démocratie



"La démocratie régionale en mouvement"


VENDREDI 16 OCTOBRE 2009

13h30 à 20h00 Hémicycle du Conseil Régional d'Ile-de-France
57 rue de Babylone – 75007 Paris



A l'inititative du Conseil Régional d'Ile-de-France


Les deuxièmes Rencontres Régionales de la Démocratie s’inscrivent en continuité avec les Rencontres Régionales de la Démocratie en Ile-de-France de décembre 2006.
L'objectif de ces dernières était de confronter la diversité des initiatives de démocratie locale, départementale et régionale sur le territoire d'Ile de France.Pour cette édition 2009, il s’agit de prolonger les débats et d’approfondir les questionnements développés lors des premières Rencontres, débats poursuivis depuis de manière quasiment continue avec le réseau de partenaires (associations, collectivités, etc…) construit et animé durant ces dernières années.Chaque table ronde sera précédée de la diffusion d’une vidéo composée d’interviews de partenaires associatifs, chercheurs...



Deux tables rondes seront organisées autour des deux thèmes suivants :
- Quelles sont les conditions pour enrichir la démocratie et la rendre plus vivante ?
- Quelle démocratie en temps de crise(s) ?






mardi 29 septembre 2009

Urgence climatique, justice sociale - Copenhague décembre 2009

Urgence climatique, justice sociale - Copenhague décembre 2009
http://climatjustice.org/

Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d'espèces. D'ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 12 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu'il s'agit d'une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :
- Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;
- Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;
- Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;
- Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;
- Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;
- Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;
- Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.

La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu'une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.

Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale


Premiers Signataires :
Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l'Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid) Confédération Paysanne, Ecorev', Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mouvement de la Paix, MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d'Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par :
Alter Ekolo, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Utopia


http://climatjustice.org/